Elle sonne les cloches du printemps

Les fleurs en forme de cloches blanches se massent en tapis

Marre de l’hiver ? Leucojum vernum fait partie des premières floraisons annonciatrices des beaux jours.

Drôle de « flocon de neige »

Les naturalistes et les amateurs connaissent bien les nivéoles du printemps, une des premières fleurs sauvages de l’année, puisqu’en février déjà, on peut les trouver dans les bois. Elles poussent souvent en si grande quantité qu’elles font sur le sol des taches blanches qui se confondent de loin avec les dernières traces de neige.

Famille
Amaryllidaceae, anciennement Liliaceae

Nom vernaculaire
En français : nivéole de printemps, claudinette
En anglais: spring snowflake
Leucojum vient du grec « leukos », blanc, et « ion », violet; vernum signifie printanier. 

Distribution
Cette bulbeuse est originaire d’Europe centrale et du sud.
Elle pousse en forêt sur des sols bien drainés.

Description
Cette plante bulbeuse de 10 à 30 cm de haut a une tige uniflore. Elle possède des feuilles rubanées et charnues de 5 à 10 mm de large. Ces fleurs uniques en forme de cloche sont penchées. Leurs tépales sont blancs rétrécis en pointes vertes pâles. Le fruit est une capsule charnue à trois loges. 

Histoire et usages
Très utilisée dans les jardins (nombreux cultivars), la nivéole de printemps ressemble à une perce-neige (Galanthus nivalis), mais sa fleur est plus grande et sa tige aussi (15 à 25 cm). La nivéole de printemps fleurit en hiver, 2 à 3 semaines après la perce-neige en fonction des climats.
Les fleurs ont un léger parfum.
La plante est toxique par toutes ses parties. Elle n’a pas d’action connue en médecine populaire.
Certains alcaloïdes (lycorine, etc.) découverts dans les bulbes de notre espèce auraient une action rétrovirale contre le virus HIV. 

 Emplacement au jardin
Leucojum vernum, la nivéole de printemps, se trouve dans les rocailles, en particulier dans le massif «Alpes suisses 9».