Comment le cycle de la matière nourrit nos collections vivantes
L’entretien du Jardin et de ses différents espaces produit chaque année un nombre important de déchets verts. Après un long processus de trois ans et différentes étapes, ces déchets retournent à la terre sous forme de compost pour nourrir nos collections vivantes.

Tout commence par la récupération des déchets issus de la taille et de la tonte auxquels s’ajoute le fumier des animaux que nous accueillons en partenariat avec ProSpeciaRara. Récupérés par nos jardinier·ère·s tout au long de l’année, ils sont stockés en vrac et dans un grand casier dans notre zone de dépôt. C’est l’étape 1.
Lorsque ce casier est plein – environ tous les un an-et-demi –, une entreprise externe vient broyer l’ensemble afin d’homogénéiser et brasser ces déchets verts qui sont ensuite stockés dans un autre casier. C’est l’étape 2.
Un an plus tard, miracle de la nature, ces déchets se sont transformés en un magnifique compost qui va, phase finale, être transféré dans un autre casier pour y reposer quelques semaines avant de pouvoir être utilisé. C’est l’étape 3.
Une partie intégrante de notre gestion écologique et 100% bio du Jardin
Ces différentes étapes, qui permettent de boucler les cycles de la matière en trois ans, font partie intégrante de notre gestion écologique et 100% bio de nos collections vivantes.
«Nos déchets verts sont ainsi intégralement récupérés et transformés en ressources qui retournent à la terre et nourrissent le sol et les plantes» explique notre Jardinier-chef Nicolas Freyre.
«Comme le disait Lavoisier il y a plus de 200 ans, rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Nous réalisons cela à grande échelle, mais le processus reste le même que l’on gère un parc de 28 hectares ou un jardin de 500 mètres carrés».
Des utilisations multiples
Nos jardinier·ère·s utilisent ce composte à la fois pour mulcher – recouvrir le sol – et nourrir les arbres du Jardin, et l’incorporent également, après une opération de clayage, à nos mélanges de substrats ainsi que dans nos massifs.
«Véritable or vert, ce compost apporte de la matière organique au sol, stimule la vie microbienne et la microfaune, et fournit des éléments nutritifs essentiels à la croissance des plantes» relève Nicolas Freye.