Collections des ptéridophytes
Qu’est-ce qu’un ptéridophyte ? Les ptéridophytes sont des plantes vasculaires (à vaisseaux conducteurs) se dispersant grâce à des spores. Ils ont un cycle de vie particulier caractérisé par une alternance de générations. La génération sporophytique est la phase où la plante est bien visible, ces sporophytes vont produire des spores dans des structures localisées sous les feuilles (frondes) ou sur des épis. Ces spores germent pour former un prothalle (le gamétophyte) de très petite taille, sous lequel se développeront les structures de reproduction sexuées et où se déroulera la fécondation. De là se développera le nouveau sporophyte qui est la plante que nous observons dans la nature.
Nombre de spécimens : près de 140 000: lycophytes (25 000), fougères (115 000).
Méthodes de conservation : ces plantes sont pressées et séchées avant d’être montées sur des chemises d’herbier
Provenance des spécimens: les spécimens conservés aux CJBG proviennent du monde entier.
Historique: Cette collection est liée à celle des plantes vasculaires. Elle débute avec le don de l’herbier Haller filius, en 1823. Elle prend sa véritable stature avec l’arrivée de l’herbier Benjamen Delessert. Les échantillons de ptéridophytes sont restés à La Console lors du déménagement de la collection de phanérogamie à Bot III, à la fin des années 1960. Lors de la rénovation de La Console en 2014, la collection a été déplacée dans le bâtiment de Bot III avec le reste de la collection des plantes vasculaires. Les floristes de plantes à fleurs incluent dans leurs études les ptéridophytes, cela leur facilite ainsi la consultation de cette collection.
Principaux collecteurs : Les principaux collecteurs sont les botanistes Emil Hassler (1864-1837), Benedict Balansa (1825-1891), mais aussi les contemporains, Jacques Gamisans (1944-) pour la Corse, la ptéridologue France Rakotondrainibe pour Madagascar.
La collection des ptéridophytes est continuellement enrichie par de nouvelles récoltes lors d’expéditions floristiques contemporaines mais aussi par les dons et échanges avec d’autres herbiers.